Top 10 des lieux culturels incontournables près de Saint-Malo

Le Menhir de Champ-Dolent : un monument néolithique impressionnant

Ne manquez pas le Menhir de Champ-Dolent, situé à proximité de Dol-de-Bretagne sur la splendide Côte d'Émeraude. Ce menhir imposant est l'un des plus grands de Bretagne et témoigne de l'histoire fascinante du Néolithique.

Le Menhir de Champ-Dolent est un monolithe de granit mesurant près de 9,5 mètres de haut et pesant environ 100 tonnes. Datant du Néolithique, il a été érigé entre 4500 et 2500 avant J.-C. et témoigne de l'importance de cette période préhistorique pour la région. Ce menhir est non seulement un exemple exceptionnel de l'architecture mégalithique, mais il offre également un aperçu unique de la culture et des croyances des peuples anciens qui habitaient la région.

Le Menhir de Champ-Dolent est entouré de nombreuses légendes et histoires locales. Certaines racontent que ce menhir aurait été lancé par Gargantua, un géant de la mythologie française, tandis que d'autres évoquent des druides et des cérémonies païennes. En visitant ce site mystérieux, vous pourrez laisser libre cours à votre imagination et vous plonger dans les mythes et légendes de la Bretagne.

Le Menhir de Champ-Dolent se trouve à seulement quelques kilomètres de Dol-de-Bretagne et à environ 30 minutes en voiture de Saint-Malo. Vous pouvez également vous y rendre en vélo ou en empruntant les chemins de randonnée. À proximité du menhir, vous trouverez d'autres sites culturels et historiques à visiter, tels que la cathédrale Saint-Samson de Dol-de-Bretagne, le Mont-Dol, ou encore la charmante ville de Dinan.

Le saviez vous ?

• Alignements mégalithiques : Bien que le Menhir de Champ-Dolent soit le monument le plus impressionnant et le mieux conservé de la région, il faisait autrefois partie d'un alignement mégalithique plus vaste. Les autres menhirs qui l'accompagnaient ont malheureusement été détruits ou déplacés au fil du temps, mais certains chercheurs pensent qu'ils étaient autrefois disposés selon un schéma précis, peut-être en lien avec les cycles solaires et lunaires ou des événements astronomiques.
• Fouilles archéologiques : Des fouilles archéologiques menées autour du Menhir de Champ-Dolent ont révélé des objets intéressants, tels que des poteries, des outils en silex et des haches polies, qui témoignent de l'activité humaine sur le site et de l'importance du menhir pour les populations locales. Les recherches suggèrent que le site aurait pu servir de lieu de rassemblement, de culte ou de sépulture.
• Protection du site : Le Menhir de Champ-Dolent est classé Monument historique depuis 1889, témoignant de l'importance accordée à la préservation de ce patrimoine unique. Des mesures ont été prises pour protéger le site des dégradations et pour en faciliter l'accès aux visiteurs.
• Signification du nom : Le nom "Champ-Dolent" pourrait avoir plusieurs origines. Certains pensent qu'il provient de l'ancien français "champ dolant", qui signifie "champ de douleur" ou "champ de deuil", faisant référence à l'hypothèse que le menhir pourrait marquer un lieu de sépulture ou de commémoration. D'autres estiment que le nom pourrait être lié à la ville voisine de Dol-de-Bretagne.

 Le Dolmen de la Roche aux Fées : voyagez dans le temps à la découverte d'un monument mégalithique fascinant

Situé à Essé, en Ille-et-Vilaine, le Dolmen de la Roche aux Fées est l'un des monuments mégalithiques les plus remarquables de Bretagne. Ce site historique impressionnant et mystérieux vous fera voyager dans le temps, à l'époque où nos ancêtres érigeaient ces pierres gigantesques à des fins encore mal comprises. 

Le Dolmen de la Roche aux Fées est considéré comme l'un des plus grands et des mieux conservés de France. Il mesure environ 20 mètres de long et est constitué de 42 pierres monumentales, dont certaines pèsent plus de 45 tonnes. Ce monument préhistorique, datant de l'époque néolithique (environ 3 500 ans avant notre ère), témoigne de l'ingéniosité et du savoir-faire de nos ancêtres.

Le Dolmen de la Roche aux Fées est entouré de nombreuses légendes et histoires populaires. Selon la tradition locale, les fées auraient construit ce monument en une seule nuit, en transportant les pierres à dos d'homme depuis des kilomètres. D'autres légendes racontent que le dolmen serait un lieu de rendez-vous pour les fées et les sorcières.

L'objectif de la construction du Dolmen de la Roche aux Fées demeure un mystère. Les archéologues pensent qu'il aurait pu servir de sépulture collective, de lieu de culte ou de site astronomique. En effet, l'orientation du dolmen laisse penser qu'il était utilisé pour observer les astres et les phénomènes astronomiques. La manière dont nos ancêtres ont réussi à déplacer et assembler ces pierres gigantesques est également une question qui suscite encore beaucoup d'interrogations.

Le Dolmen de la Roche aux Fées est situé dans un cadre naturel préservé et offre une expérience inoubliable aux visiteurs. La randonnée pour accéder au site traverse des paysages bucoliques et permet d'admirer la flore et la faune locales. Les panneaux d'interprétation installés sur le site vous aideront à mieux comprendre l'histoire et les légendes qui entourent ce monument préhistorique.

Le saviez vous ? :

• Un alignement solstice d'hiver : Le Dolmen de la Roche aux Fées est orienté de telle sorte que, lors du solstice d'hiver, les rayons du soleil pénètrent directement à l'intérieur de la chambre funéraire. Cette particularité témoigne des connaissances astronomiques de nos ancêtres et de l'importance accordée aux phénomènes célestes.
• Les pierres "sonnantes" : Certaines des pierres monumentales du Dolmen de la Roche aux Fées produisent des sons inhabituels lorsqu'elles sont frappées. Ces pierres, appelées "pierres sonnantes" ou "pierres musicales", ont été sélectionnées intentionnellement par les bâtisseurs pour leurs propriétés acoustiques, bien que leur signification précise demeure un mystère.
• Des graffitis anciens : Sur certaines pierres du Dolmen de la Roche aux Fées, on peut apercevoir des graffitis datant de plusieurs siècles. Ces marques témoignent de l'attrait qu'a toujours exercé ce monument sur les visiteurs, et de la fascination qu'il suscite encore aujourd'hui.
• Un trésor caché ? : Selon une légende locale, un trésor serait caché sous l'une des pierres du Dolmen de la Roche aux Fées. Cette histoire, bien que probablement imaginaire, alimente l'aura mystérieuse qui entoure ce site préhistorique.
• Un site d'études pour les chercheurs : Le Dolmen de la Roche aux Fées est un sujet d'étude pour de nombreux chercheurs en archéologie, en histoire et en astronomie. Le site est régulièrement le théâtre de fouilles et d'expérimentations visant à percer les secrets de sa construction et de son utilisation.

Le Musée 39-45 de Plougonvelin : une plongée dans l'histoire de la Seconde Guerre mondiale en Bretagne

Si vous êtes passionné d'histoire et souhaitez explorer un lieu culturel fascinant près de Saint-Malo, le Musée 39-45 de Plougonvelin est un incontournable. Situé dans un ancien bunker allemand, ce musée retrace l'histoire de la Seconde Guerre mondiale en Bretagne et présente une collection impressionnante d'objets et d'uniformes de l'époque. Dans cet article, découvrez ce musée unique et son rôle dans la préservation de la mémoire historique de la région.

Le Musée 39-45 de Plougonvelin est installé dans un ancien bunker de la Seconde Guerre mondiale, faisant partie du Mur de l'Atlantique construit par les forces d'occupation allemandes. Ce lieu authentique offre un cadre exceptionnel pour un musée consacré à cette période de l'histoire, et permet aux visiteurs de plonger dans l'atmosphère de l'époque.

Le Musée présente une collection d'objets variées, d'uniformes, de documents, de photographies et d'armes de la Seconde Guerre mondiale. Ces pièces ont été soigneusement conservées et restaurées, permettant aux visiteurs de mieux comprendre le quotidien des soldats et des civils durant cette période troublée. Le musée aborde également des sujets tels que la Résistance, l'Occupation et la Libération de la Bretagne, offrant un aperçu complet de cette période cruciale de l'histoire.

Le Musée 39-45 de Plougonvelin se situe à environ 2 heures de route de Saint-Malo, ce qui en fait une destination idéale pour une excursion d'une journée. Profitez de votre visite pour explorer les environs et découvrir les richesses culturelles et naturelles de la région. Ne manquez pas la Pointe Saint-Mathieu, un site naturel impressionnant avec son phare et ses ruines d'abbaye, ou encore le Fort de Bertheaume, une fortification historique offrant une vue panoramique sur la côte.

Pour réserver vos billet : https://www.tourismebretagne.com/offres/musee-memoires-39-45-plougonvelin-fr-1985335/

Le saviez vous ? :

• Un focus sur la Résistance bretonne : Le Musée 39-45 accorde une place importante à la Résistance bretonne et à ses actions héroïques durant l'Occupation. Des panneaux informatifs et des objets d'époque retracent l'histoire des réseaux de résistance locaux, les actes de sabotage et les combats menés par les Forces françaises libres. Une façon de rendre hommage à ces hommes et femmes qui ont lutté pour la liberté et la dignité.
• Des expositions temporaires pour approfondir vos connaissances : Le Musée 39-45 propose régulièrement des expositions temporaires sur des thématiques spécifiques liées à la Seconde Guerre mondiale en Bretagne. Ces expositions, souvent enrichies par des conférences et des rencontres avec des historiens, permettent d'approfondir vos connaissances sur des aspects moins connus de cette période, comme les opérations de débarquement en Bretagne ou le rôle des femmes dans la Résistance.
• Un cadre exceptionnel avec une vue imprenable sur la mer : Enfin, il serait dommage de ne pas mentionner le cadre exceptionnel du Musée 39-45 de Plougonvelin. Situé sur la pointe de Bertheaume, le musée offre une vue imprenable sur la mer d'Iroise et les côtes bretonnes. Une occasion unique de découvrir le patrimoine historique et naturel de la région en une seule visite.

Le Moulin de Mordreuc : un témoin de l'ingéniosité bretonne sur les bords de la Rance

Le Moulin de Mordreuc, un moulin à marée situé sur les bords de la Rance, un endroit à ne pas manquer. Ce moulin témoigne de l'ingéniosité des Bretons pour exploiter les ressources naturelles de la région et est ouvert au public lors de certaines périodes de l'année. Dans cet article, découvrez l'histoire du Moulin de Mordreuc et son importance dans la région.

Le Moulin de Mordreuc est un moulin à marée construit au 15ème siècle, qui a été utilisé pour moudre les céréales grâce à la force de la marée. Il est situé sur les bords de la Rance, à proximité de la commune de Pleudihen-sur-Rance. Ce moulin témoigne de l'importance des moulins à marée dans l'économie locale de l'époque. 

Le Moulin est ouvert au public lors de certaines périodes de l'année, notamment durant les Journées Européennes du Patrimoine et les Journées du Moulin. On peut dire qu'il est plutôt rare de le visiter alors si vous avez l'occasion d'y aller, foncez !

Lors de votre visite, vous pourrez découvrir le fonctionnement du moulin, son mécanisme et son histoire, grâce à des panneaux explicatifs et des démonstrations. Vous aurez également l'occasion de profiter du cadre paisible des bords de la Rance et d'observer la faune et la flore locales.

Profitez de votre visite pour explorer les environs et découvrir d'autres lieux d'intérêt, tels que le village pittoresque de Saint-Suliac, la Vallée de la Rance, ou encore la Maison de la Rance, un centre d'interprétation dédié à l'environnement et au patrimoine local.

Le saviez vous ? :

• L'origine méconnue du nom "Mordreuc" : Le nom "Mordreuc" est d'origine bretonne et signifie "la mâchoire du dragon" (mor : mer, et dreuc : mâchoire). Selon une légende locale, un dragon aurait vécu dans la Rance, protégeant les habitants des envahisseurs. Le Moulin de Mordreuc aurait ainsi été nommé en hommage à ce protecteur légendaire.
• Un moulin hybride et innovant : Le Moulin de Mordreuc est un moulin hybride, fonctionnant à la fois grâce à la force du vent et à celle de l'eau. Cette double source d'énergie en faisait un moulin particulièrement efficace et polyvalent pour les meuniers bretons. Bien que cette configuration ne soit plus en usage aujourd'hui, elle témoigne de l'ingéniosité des artisans de l'époque.
• Un refuge secret pour les résistants pendant la Seconde Guerre mondiale : Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Moulin de Mordreuc aurait servi de refuge secret pour les membres de la Résistance locale. Les combles du moulin, difficiles d'accès et dissimulés aux yeux des occupants, permettaient aux résistants de se réunir, de planifier des actions et d'entreposer du matériel. Cette facette méconnue de l'histoire du moulin témoigne de l'importance des lieux de patrimoine dans la lutte pour la liberté.
• Un procédé de meunerie innovant aujourd'hui disparu : Le Moulin de Mordreuc était autrefois équipé d'un mécanisme de meunerie révolutionnaire pour son époque, permettant de moudre le grain avec une précision et une efficacité inégalées. Malheureusement, ce mécanisme a été perdu au fil du temps et reste aujourd'hui un mystère pour les experts. Les recherches se poursuivent pour tenter de reconstituer cette prouesse technique.
• Un projet de réhabilitation en cours : Le Moulin de Mordreuc, aujourd'hui à l'abandon, fait l'objet d'un projet de réhabilitation ambitieux. Des passionnés d'histoire et de patrimoine œuvrent pour redonner vie à ce témoin de l'ingéniosité bretonne, en restaurant les mécanismes d'origine et en créant un espace d'accueil pour les visiteurs. L'objectif est de faire du moulin un lieu d'échange et de transmission du savoir-faire local.

 La Malouinière de la Ville Bague : un joyau d'architecture malouinière.

Située près de Saint-Malo, cette demeure du XVIIIe siècle est un exemple remarquable de l'architecture malouinière. Ouverte à la visite et proposant des expositions temporaires, la Malouinière de la Ville Bague vous plongera dans l'histoire et le raffinement de cette époque.

La Malouinière de la Ville Bague est une demeure construite au XVIIIe siècle, typique de l'architecture malouinière. Ces résidences étaient la propriété des armateurs et des négociants de Saint-Malo, qui y trouvaient un havre de paix en dehors des remparts de la ville. La Ville Bague est un bel exemple de cette architecture, avec ses façades en granit, son toit d'ardoise, ses jardins à la française et ses dépendances.

La Malouinière est ouverte aux visites, ce qui vous permettra de découvrir les différentes pièces de la demeure, ainsi que les jardins et les dépendances. Les visites sont souvent guidées et vous permettront d'en apprendre davantage sur l'histoire de la malouinière, son architecture et la vie quotidienne de ses occupants. La Malouinière de la Ville Bague accueille également des expositions temporaires, mettant en avant l'art, l'histoire ou la culture de la région.

Elle est située à seulement 15 minutes en voiture de Saint-Malo. Profitez de votre visite pour explorer les environs et découvrir d'autres lieux d'intérêt, tels que les plages de Saint-Coulomb, la Pointe du Grouin, ou encore le village de Cancale, réputé pour ses huîtres et son patrimoine maritime.

Pour des informations concernant les visites : https://www.la-ville-bague.com/

Le saviez vous ? :

• Une Malouinière construite par un corsaire : La Malouinière de la Ville Bague a été construite entre 1715 et 1723 par François Gouyon, un célèbre corsaire de l'époque. Ce bâtiment témoigne de la richesse et du prestige acquis par les corsaires malouins grâce à leurs exploits maritimes. Les malouinières étaient généralement des résidences secondaires pour ces personnalités, qui profitaient de leur cadre paisible pour se reposer entre deux expéditions.
• Un jardin à la française secret et raffiné : Le jardin de la Malouinière de la Ville Bague est un trésor caché, aménagé dans le style français du XVIIIe siècle. Ses allées, ses parterres de fleurs et ses bosquets sont agencés de manière symétrique et harmonieuse. Ce jardin abrite également une collection rare de plantes exotiques, témoignant de l'intérêt des armateurs et des corsaires malouins pour les espèces venues d'ailleurs.
• Un symbole caché dans la façade : La façade de la Malouinière de la Ville Bague porte en son centre un blason orné d'une ancre marine, symbole de la profession de corsaire de François Gouyon. Cette discrète référence à la carrière du maître des lieux rappelle l'importance des activités maritimes dans l'histoire de Saint-Malo et de ses environs.
• Un tunnel secret reliant la malouinière au littoral : Selon certaines sources, un tunnel secret relierait la Malouinière de la Ville Bague à la côte. Ce passage souterrain aurait été utilisé par les corsaires pour transporter discrètement leurs marchandises et échapper aux autorités en cas de danger. Bien que l'existence de ce tunnel n'ait pas été formellement prouvée, cette légende contribue à la mystique entourant les malouinières et les corsaires.
• Des fantômes et des légendes : Enfin, la Malouinière de la Ville Bague est entourée de récits de fantômes et de légendes locales. Certains racontent que l'esprit de François Gouyon, le corsaire bâtisseur, hanterait encore les lieux, veillant sur son domaine et ses trésors cachés. D'autres histoires évoquent des apparitions mystérieuses et des bruits étranges dans la demeure et ses jardins.

Le Petit Musée de Cancale : plongez dans l'histoire des pêcheurs cancalais

Installé dans une ancienne école, ce musée retrace l'histoire de Cancale et de ses pêcheurs à travers des objets et des photographies. Dans cet article, découvrez ce lieu culturel passionnant et préparez vous à plonger dans l'histoire maritime de Cancale.

Ce musée a pour vocation de préserver et de transmettre l'histoire de Cancale et de ses pêcheurs, en mettant en avant les traditions, les savoir-faire et les techniques de pêche qui ont façonné cette ville portuaire.

Lors de votre visite au Petit Musée de Cancale, vous pourrez découvrir une collection variée d'objets, de photographies et de documents relatifs à l'histoire de la pêche à Cancale. Vous en apprendrez davantage sur les différentes techniques de pêche utilisées au fil du temps, les bateaux emblématiques de la région, ainsi que la vie quotidienne des pêcheurs et de leurs familles. Le musée propose également des expositions temporaires et des animations pour tous les âges, afin d'offrir une expérience ludique et interactive aux visiteurs.

Profitez de votre visite pour explorer les environs et découvrir d'autres lieux d'intérêt, tels que le port de la Houle, les parcs à huîtres de Cancale, ou encore la Pointe du Grouin, un site naturel offrant une vue panoramique sur la baie du Mont Saint-Michel.

Pour en savoir plus sur ce lieu chargé d'histoire : http://adelarose.free.fr/aabvc-musee.html

Le saviez vous ? :

• Une barque traditionnelle cancalaise préservée : Parmi les objets exposés au Petit Musée de Cancale, l'un des plus remarquables est une authentique barque de pêcheurs cancalaise, appelée "la Cancalaise". Ce bateau, qui date du début du XXe siècle, témoigne du savoir-faire des artisans locaux et du mode de vie des pêcheurs de l'époque.
• Les costumes traditionnels des femmes cancalaises : Le Petit Musée de Cancale présente également une collection de costumes traditionnels portés par les femmes cancalaises au cours des siècles passés. Ces tenues, aux couleurs vives et aux motifs brodés, reflètent la richesse culturelle et l'identité de la région. Parmi ces costumes, la coiffe cancalaise, ornée de dentelle, est particulièrement impressionnante.
• L'étonnante histoire du sauvetage des naufragés du "Rigel" : Le musée retrace l'étonnante histoire du sauvetage des naufragés du navire norvégien "Rigel", qui a sombré au large de Cancale en 1928. Lors de cette opération périlleuse, les pêcheurs cancalais ont fait preuve de bravoure et de solidarité en secourant les marins en détresse. Ce récit met en lumière l'entraide et le courage des pêcheurs locaux face aux dangers de la mer.
• La technique ancestrale de la pêche à pied : Le Petit Musée de Cancale met en avant la technique ancestrale de la pêche à pied, qui consiste à récolter les coquillages et les crustacés sur les rochers et les plages à marée basse. Cette pratique, typique de la région, est encore pratiquée aujourd'hui par les habitants et les pêcheurs locaux. Le musée propose même des ateliers pour initier les visiteurs à cette activité traditionnelle.

La Chapelle Notre-Dame-du-Verger : un havre de paix historique près de la plage du Verger

La Chapelle Notre-Dame-du-Verger est une destination idéale. Située à quelques pas de la plage du Verger, cette charmante chapelle du XVe siècle vous offre un moment de calme et de sérénité, empreint d'histoire. Dans cet article, découvrez l'histoire et les caractéristiques de cette chapelle pittoresque.

La Chapelle a été construite au XVe siècle et est dédiée à la Vierge Marie. Elle est située sur la commune de Cancale, à proximité de la plage du Verger. Cette petite chapelle en granit est un bel exemple de l'architecture religieuse bretonne de l'époque, avec ses murs épais, ses vitraux colorés et son toit en ardoise. La chapelle a été restaurée à plusieurs reprises au fil des siècles, témoignant de l'importance de ce lieu de culte pour la communauté locale.

Lors de votre visite vous pourrez admirer son architecture et ses éléments décoratifs, tels que les vitraux, les statues et les ex-voto. Prenez le temps de vous imprégner de l'atmosphère paisible et spirituelle qui règne dans ce lieu historique. La chapelle est entourée d'un petit jardin fleuri, idéal pour se reposer et méditer après votre visite.

La Chapelle Notre-Dame-du-Verger est située à environ 35 minutes en voiture de Saint-Malo, ce qui en fait une destination idéale pour une excursion d'une demi-journée. Profitez de votre visite pour explorer les environs et découvrir d'autres lieux d'intérêt, tels que la plage du Verger, le sentier des douaniers (GR34) qui longe le littoral, ou encore le village de Cancale, réputé pour ses huîtres et son patrimoine maritime.

Le saviez vous ? :

• L'origine du nom "Notre-Dame-du-Verger" : Le nom "Notre-Dame-du-Verger" trouve son origine dans l'ancien verger qui se trouvait à proximité de la chapelle. Le lieu était autrefois entouré de pommiers, dont les fruits étaient utilisés pour fabriquer du cidre. La chapelle était un lieu de prière pour les cultivateurs qui venaient demander la protection de la Vierge pour leurs récoltes.
• Un sanctuaire antérieur à la chapelle actuelle : Avant la construction de la Chapelle Notre-Dame-du-Verger au XVIIe siècle, un sanctuaire plus ancien se trouvait à cet endroit. Les vestiges de cette première chapelle, datant du Moyen Âge, sont encore visibles aujourd'hui à proximité du bâtiment actuel.
• La légende du marin naufragé : Selon une légende locale, un marin naufragé aurait été sauvé des flots par la Vierge Marie, qui lui aurait indiqué le chemin jusqu'à la chapelle. Reconnaissant, le marin aurait offert à la chapelle une statue de la Vierge, qui est toujours visible aujourd'hui à l'intérieur de l'édifice.
• Un lieu de pèlerinage maritime : La Chapelle Notre-Dame-du-Verger était autrefois un lieu de pèlerinage pour les marins et les pêcheurs qui venaient demander la protection de la Vierge pour leurs voyages en mer. Chaque année, une procession maritime était organisée en l'honneur de Notre-Dame-du-Verger, au cours de laquelle les bateaux étaient bénis et les marins rendaient grâce pour les bienfaits reçus.

Le Manoir de Limoëlou : plongez dans l'histoire maritime et les aventures de Jacques Cartier

Saint-Malo, la célèbre cité corsaire, recèle bien des trésors. Parmi eux, le Manoir de Limoëlou, ancienne demeure du navigateur Jacques Cartier, mérite une place de choix dans votre itinéraire de visite. Suivez-nous à la découverte de cette fascinante résidence historique, devenue un musée captivant dédié à l'exploration maritime.

Situé dans un écrin de verdure à quelques pas de la mer, le Manoir de Limoëlou est un véritable havre de paix, à l'écart de l'agitation du centre-ville de Saint-Malo. Cette demeure du XVIe siècle, également connue sous le nom de Maison de Jacques Cartier, fut autrefois la résidence de ce célèbre explorateur qui découvrit le Canada.

Le manoir, parfaitement restauré, vous séduira par son architecture typique de la région, avec ses murs de granit et son toit d'ardoise. En vous promenant dans les jardins et les pièces de la maison, vous pourrez admirer les objets d'époque et les décors d'autrefois, témoins de la vie quotidienne des habitants de Saint-Malo au temps de Cartier.

Il abrite aujourd'hui un musée passionnant qui retrace l'histoire de la navigation et des grandes explorations maritimes. À travers des expositions permanentes et temporaires, vous découvrirez les aventures de Jacques Cartier et de ses contemporains, ainsi que leur impact sur l'histoire et la géographie.

Maquettes de navires, cartes anciennes, instruments de navigation et objets personnels de Jacques Cartier vous permettront de mieux comprendre les défis et les enjeux des expéditions maritimes de l'époque. Les expositions interactives et les animations proposées par le musée rendent la visite à la fois ludique et instructive pour les petits et les grands.

Le Manoir de Limoëlou n'est pas seulement un musée, c'est aussi un lieu de rencontres et d'échanges culturels. Tout au long de l'année, des conférences, des ateliers et des spectacles sont organisés pour mettre en lumière l'histoire maritime et le patrimoine local. Ne manquez pas de consulter le programme des événements pour enrichir votre visite.

Le saviez vous ? : 

• Une chapelle cachée : Saviez vous que le Manoir de Limoëlou abrite une chapelle discrète dédiée à Sainte-Anne ? Située au cœur du domaine, elle témoigne de la piété de Jacques Cartier et de sa famille. La chapelle est parfois ouverte lors d'événements spéciaux et vaut le détour pour son atmosphère paisible et recueillie.
• Un jardin médiéval : Les jardins du manoir, bien que souvent éclipsés par le bâtiment principal, possèdent un charme discret et une histoire propre. Le jardin médiéval, inspiré par les connaissances botaniques de l'époque, contient des plantes médicinales, aromatiques et ornementales, ainsi que des variétés locales de légumes et de fleurs.
• Les vestiges d'une ancienne seigneurie : Avant d'appartenir à Jacques Cartier, le domaine de Limoëlou était le fief d'une famille noble de la région. Des vestiges de cette époque, comme des douves et des fortifications, sont encore visibles sur le site. Ces éléments témoignent de l'importance stratégique du lieu et de son rôle dans l'histoire locale.
• Le mobilier d'époque : Le mobilier exposé au Manoir de Limoëlou est pour la plupart des répliques fidèles des meubles de l'époque. Cependant, certaines pièces, comme une table ou un coffre, sont des objets authentiques ayant appartenu à Jacques Cartier lui-même. Ne manquez pas d'admirer ces trésors rares lors de votre visite.
• Les rencontres avec les descendants de Jacques Cartier : Lors d'événements spéciaux et de commémorations liées à l'explorateur, il n'est pas rare de croiser des descendants de Jacques Cartier au Manoir de Limoëlou. Ces rencontres offrent une occasion unique d'échanger avec des personnes ayant un lien direct avec l'histoire et le patrimoine du lieu.

 La Tour Solidor à Saint-Servan : un lieu historique offrant une vue panoramique sur la Côte d'Émeraude

La Tour Solidor à Saint-Servan est un lieu historique incontournable si vous souhaitez découvrir la Côte d'Émeraude et son patrimoine maritime. Située à l'embouchure de la Rance, cette tour médiévale offre une vue panoramique exceptionnelle sur la région et abrite un musée dédié aux cap-horniers et aux long-courriers. 

La Tour Solidor a été construite au XIVe siècle sous le règne du duc Jean IV de Bretagne, dans le but de protéger l'accès à la Rance et de contrôler le trafic maritime. Elle est composée de trois tours reliées par des courtines et entourée d'une enceinte fortifiée. L'architecture de la tour est un mélange de styles médiéval et gothique, avec des éléments de défense tels que des mâchicoulis et des archères.

La Tour abrite aujourd'hui un musée dédié aux cap-horniers et aux long-courriers. Ce musée retrace l'histoire des navigateurs bretons qui ont franchi le redoutable cap Horn, situé à l'extrémité sud de l'Amérique du Sud, et qui ont sillonné les océans du monde entier. Vous pourrez y découvrir des maquettes de navires, des instruments de navigation, des cartes marines, des photographies et des objets personnels des marins.

L'un des attraits majeurs de la Tour Solidor est la vue panoramique qu'elle offre sur la Côte d'Émeraude et l'embouchure de la Rance. Depuis le chemin de ronde et les terrasses, vous pourrez admirer le paysage côtier, la ville de Saint-Malo et les îles environnantes. Ne manquez pas de prendre des photos de ce panorama exceptionnel lors de votre visite.

La Tour Solidor est située à seulement quelques kilomètres de Saint-Malo, ce qui en fait une destination idéale pour une excursion d'une demi-journée. Profitez de votre visite pour explorer les environs et découvrir d'autres lieux d'intérêt, tels que la plage du Val et le port de plaisance de Saint-Servan, le parc de la Briantais, ou encore la vieille ville de Saint-Malo, avec ses remparts et son patrimoine historique.

Le saviez vous ? : 

• Un édifice à triple enceinte : La Tour Solidor est en réalité composée de trois tours circulaires réunies par des bâtiments et un pont-levis. Cette construction unique en son genre confère au monument une allure imposante et un caractère défensif renforcé. Cet aspect méconnu de la Tour Solidor témoigne de l'importance stratégique de cet édifice à l'époque médiévale.
• Une crypte souterraine : Sous les fondations de la Tour Solidor, une crypte souterraine a été découverte lors de fouilles archéologiques. Bien que son accès soit limité, la crypte témoigne du passé mystérieux de cet édifice et des nombreuses histoires qui entourent sa construction.
• Le guet de la tour : Le guet de la Tour Solidor, situé au sommet de l'édifice, servait autrefois de poste d'observation pour les sentinelles qui surveillaient l'embouchure de la Rance et la baie de Saint-Malo. Aujourd'hui, ce guet est méconnu du grand public, mais il offre une vue imprenable sur les environs, en particulier lors des grandes marées.
• Les graffitis de marins : Sur les murs de la Tour Solidor, on peut encore voir les traces de graffitis laissés par les marins qui fréquentaient le lieu au fil des siècles. Ces inscriptions témoignent de l'histoire maritime du site et de la vie des navigateurs qui ont traversé les océans à partir de cette côte.

Le Fort du Guesclin : une perle médiévale sur l'île du Guesclin

Découvrez un lieu hors du commun, situé sur l'île du Guesclin en Bretagne. Ce fort médiéval, véritable trésor historique, est accessible uniquement à marée basse et offre une expérience unique aux visiteurs curieux. Bien que le fort soit une propriété privée, des visites guidées sont organisées lors des Journées Européennes du Patrimoine et à d'autres occasions spécifiques. Laissez-vous séduire par ce monument historique qui émerveille les amoureux d'histoire et de paysages maritimes.

Le Fort du Guesclin, construit au XIVe siècle, est situé sur l'île du Guesclin, un petit îlot rocheux accessible à marée basse. Ce fort médiéval, autrefois destiné à défendre la côte bretonne, est aujourd'hui un lieu empreint d'histoire et de mystère. Sa position stratégique, dominant l'océan, en fait un point de vue exceptionnel sur la Côte d'Émeraude.

Le Fort du Guesclin a connu une histoire mouvementée, marquée par de nombreux conflits et changements de propriétaires. Au fil des siècles, il a été tour à tour occupé par les troupes anglaises, les forces révolutionnaires et les armées napoléoniennes. Après la Seconde Guerre mondiale, le fort a été racheté par des particuliers et restauré pour retrouver son lustre d'antan.

Si le Fort du Guesclin est une propriété privée, des visites guidées sont toutefois organisées lors des Journées Européennes du Patrimoine et à d'autres occasions spécifiques. Ces visites sont une occasion unique de découvrir l'intérieur de ce fort médiéval et d'en apprendre davantage sur son histoire captivante.

L'île du Guesclin est un véritable havre de paix pour la faune et la flore locales. Les visiteurs pourront observer différentes espèces d'oiseaux marins qui peuplent l'île, ainsi que la végétation maritime qui s'est développée sur les rochers. La traversée à pied pour rejoindre le fort à marée basse offre une expérience unique, en communion avec la nature.

Pour tout savoir sur ce lieu chargé d'histoire : https://guesclin.com/ile-du-guesclin-son-fort-son-histoire/

Le saviez vous ? : 

• Un célèbre résident : Léo Ferré : Le célèbre chanteur et poète Léo Ferré a été propriétaire du Fort du Guesclin entre 1960 et 1968. Il y vécut et y trouva l'inspiration pour certaines de ses chansons, notamment "La Mémoire et la Mer". Peu de gens savent que ce monument historique a été le refuge d'un des grands noms de la chanson française.
• La salle des gardes en souterrain : Le Fort du Guesclin abrite une salle des gardes souterraine, creusée dans le roc. Cette pièce secrète, peu connue des visiteurs, témoigne de l'ingéniosité des bâtisseurs médiévaux et des défenses renforcées du fort.
• Un accès dépendant des marées : L'accès au Fort du Guesclin est soumis aux caprices des marées. En effet, il est uniquement accessible à pied lors de la marée basse, lorsque le niveau de l'eau est suffisamment bas pour révéler un passage entre l'île et la terre ferme. Cette caractéristique fait du Fort du Guesclin un lieu à la fois unique et mystérieux.
• Léonard de Vinci et le fort : Il est dit que Léonard de Vinci, lors de son séjour en France, aurait visité le Fort du Guesclin et aurait été impressionné par sa conception et son emplacement stratégique. Bien qu'il n'y ait pas de preuves concrètes de cette visite, cette histoire ajoute une dimension intrigante à l'histoire du fort.
• Bertrand du Guesclin : Le fort tire son nom du célèbre chevalier breton Bertrand du Guesclin, qui a combattu au service du roi de France Charles V contre les Anglais pendant la guerre de Cent Ans. Bien que le fort actuel n'ait pas été construit à l'époque de du Guesclin, il se dresse sur les ruines d'une ancienne forteresse qui aurait été occupée par ce chevalier légendaire.

LA VISITE BONUS : Le Château de Combourg : une plongée fascinante dans l'histoire médiévale bretonne

Le Château de Combourg, situé à proximité de Saint-Malo en Bretagne, est un incontournable pour les amateurs d'histoire et de culture médiévale. Érigé au XIe siècle, ce monument historique fut la résidence de nombreux propriétaires, dont l'écrivain François René de Chateaubriand.

Le Château de Combourg offre aux visiteurs une plongée fascinante dans l'histoire médiévale bretonne. Vous pourrez explorer les salles somptueuses du château, découvrir ses jardins remarquables et admirer la vue panoramique depuis ses remparts. La visite est agrémentée d'expositions et d'animations pour mieux comprendre l'histoire du château et de la région.

Le château, avec sa tour de guet imposante, sa chapelle gothique et sa cour intérieure pittoresque, est également un exemple remarquable d'architecture médiévale. La visite est une véritable expérience immersive dans l'histoire, transportant les visiteurs dans l'ambiance du Moyen Âge.

Le saviez vous ? : 

• Le château fut construit sur une colline artificielle, formée à partir de plusieurs tonnes de pierres et de terre.
• Le célèbre écrivain romantique François René de Chateaubriand a vécu au Château de Combourg pendant sa jeunesse. Ses souvenirs d'enfance au château ont inspiré son œuvre littéraire, notamment "Les Mémoires d'Outre-Tombe".
• Pendant la Révolution française, le château fut transformé en prison pour les prêtres réfractaires.
• La famille de Chateaubriand a vendu le château en 1846. Il est ensuite passé entre plusieurs mains avant d'être acheté par l'État en 1936.
• Le Château de Combourg est réputé pour ses jardins remarquables, qui sont labellisés "Jardin Remarquable" depuis 2004. Les jardins sont ouverts au public et sont un véritable enchantement pour les amateurs de nature et de botanique.